Ils parlent de nous :

Devant, derrière, sur les côtés, dessus, il est de partout presque à la fois, un pauvre type que l’on prend immédiatement en affection s’active dans tout les sens. Ce véritable clown est confronté à des situations de plus en plus burlesques. Il gère, fait le grand écart, saute, se tient à une main, se rattrape de l’autre. C’est aussi un acrobate. Il est complètement décalé, mais ses mouvements sont empreints de poésie et d’humour. Son histoire est tellement réelle que le personnage devient irréel. Les enfants sont immédiatement conquis et en redemandent. Les parents admirent l’exploit. C’est CorVest, de la compagnie Lézartikal. Il vaut mieux oublier qu’on est un adulte et retrouver ses yeux d’enfants.
Gabriel Nal pour Alpes et Midi

L’artiste, seul sur scène, maîtrise parfaitement trois arts du cirque : magie, acrobatie et clown. Le public venu nombreux s’est régalé des prouesses artistiques de CorVest clown à l’humour décalé. Son spectacle de 40 minutes est sans temps mort et révèle un professionnalisme à toute épreuve.
Le-Pays.fr de St Sauvain.

La mine triste, le corps engoncé dans un costume sombre, CorVest n’est pas, à première vue, un joyeux luron. Il tourne en rond puis se décide, malgré l’absence d’un régisseur, à jouer son spectacle. Un spectateur fera bien l’affaire. L’homme se risque à quelques acrobaties sur un mur d’escalade, jeux de ballon et tours de magie, avec une maladresse touchante, parfois désarmante. Repéré dans le off du festival Chalon dans la rue, Camille Richard compose un personnage burlesque, aux irrésistibles accents enfantins, qui donne tout son charme à cette comédie joliment loufoque.
Thierry Voisin pour Télérama.

Sur le mur du manoir, sur des barnums, de nombreuses banderoles rappellent que la culture est fragilisée et les intermittents en lutte. Chaque compagnie le dit à sa manière à chaque spectacle, comme vue avec les organisateurs d’Onyx-La carrière. Tracts pour les uns, articles ou déclarations pour les autres. « Grâce à un contrat signé il y a quatre-vingts ans, nous avons pu nous rencontrer aujourd’hui », dit Lézartikal à la fin de son spectacle, avec autant de finesse que l’est sa prestation dans Corvest. Un de nos coups de coeur à ne pas manquer ce dimanche…
Véronique Escolano pour Ouest-France.